Thursday, September 4, 2008

compte-rendu


> compte-rendu> toutes les photos Par Pascal Martinez-MaximaTraditionnellement programmé le samedi après-midi au Carrousel du Louvre, cette saison, le défilé Kenzo change d’horaire et de lieu. Destination le Carreau du Temple pour une collection qui puise ses racines au cœur l’Amazonie. A l’intérieur de l’édifice parisien, Antonio Marras crée un podium au décor de jungle. Le créateur souhaite transposer dans sa mode Fiztcarraldo, un film de Werner Herzog. Au milieu des plantes, agrémentées de rubans multicolores, se mêlent des écrans vidéo sur lesquels apparaissent des animaux sauvages et des oiseaux au plumage extraordinaire. Le défilé s’ouvre sur des modèles aux couleurs violentes et tranchantes, brodés de ramages. La luxuriance des paillettes s’affiche sur des modèles fuchsia, jaune et violet. Un long gilet châle affiche un jacquard végétal des plus bariolés sur un fond bleu canard. Une robe violette et bleue à bretelles tour de cou donne dans l’esprit baba. Les maxi tuniques misent sur des motifs de carrés à paillettes dans les tons mordorés, cuivre et pétrole. Après l’abondance de cette fantaisie florale, les contrastes et les broderies cèdent la place à des robes aux volumes amples. Un boléro à clous fait sensation et amorce de beaux passages crème ou café. Ensuite, on rencontre le noir, agrémenté de galons mousseux blancs, pour des ensembles plus près du corps. Ils évoluent vers des robes de cocktail et du soir aux volumes amples, à l’image de la jupe d’un total look blanc au bas frangé de plumes, d’un modèle ample fait de pastilles de cuir métallisé ou de la mariée du défilé qui porte avec fraîcheur une maxi robe évasée un brin hippie, toute en broderie anglaise.Moins pompeux qu’à l’accoutumée, Antonio Marras cultive d’une manière nouvelle les codes végétaux initiés par Kenzo Takada lui-même à l’origine de la marque. Les adeptes de la luxuriance et les fidèles de l’esprit maison seront comblées.

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